Le Progrès (20/10/2010) : Lois de bioéthique : une occasion manquée ?

L’anonymat du don était un fondement de la bioéthique en France, inscrit dans les premières lois de 1994. Mais le projet de révision de ces lois de bioéthique, qui doit être présenté ce matin en Conseil des ministres, va sans doute le remettre en question. Il prévoit en effet la levée de l’anonymat des donneurs de sperme ou d’ovocyte, et donc la possibilité pour les enfants nés par insémination artificielle avec donneur (IAD) d’avoir accès à leurs origines, à partir de leur majorité.

Cette mesure était demandée par certains enfants nés par IAD, qui se sont regroupés au sein de l’association Procréation médicalement anonyme (PMA). Mais d’autres n’en voient pas l’utilité. C’est le cas de Christophe Masle : né par IAD, ce Lyonnais est président de l’association des enfants du don (ADEDD), dont le but est d’aider parents et enfants « à vivre sereinement leurs parcours ». S’il ne veut pas engager son association dans une position officielle, Christophe Masle estime que « la majorité des enfants nés par IAD n’est pas favorable » à la levée de l’anonymat.

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Posté le : 20 Oct 2010

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