L’accueil d’embryons

L’accueil d’embryons remonte à la fin des années 1990 grâce à la technique de congélation embryonnaire. Le don ou la cession d’embryons au profit d’un couple infertile est possible depuis les premières lois de bioéthique de 1994. L’accueil d’embryons est une alternative à la technique du double don de gamètes interdite en France.


Les couples donneurs sont des couples n’ayant plus de projet parental. Les couples receveurs sont des couples dans lesquels une double stérilité a pu être observée (azoospermie et insuffisance ovarienne par exemple) ou ayant connus de multiples échecs en parcours d’AMP ou encore, présence d’un risque génétique chez les deux partenaires.

« Pour bénéficier d’un accueil d’embryons, le couple receveur doit :

  • se préparer à l’accueil d’embryons : consulter, s’informer et prendre la décision à deux,

  • obtenir une attestation médicale auprès de l’équipe médicale du centre d’AMP autorisé,

  • obtenir une autorisation du président du tribunal de grande instance (et consentir au recours au tiers donneur si ce n’est pas déjà fait),

  • consentir auprès de l’équipe médicale au transfert d’embryons préalablement congelés.

Dans la mesure du possible, l’attribution des embryons tient compte des caractères physiques principaux des donneurs et du couple receveur (couleur de la peau, yeux).

L’enfant né grâce à l’accueil d’embryons dont a bénéficié un couple est son enfant. Ses liens de filiation ne pourront jamais être contestés. » Source : Agence de la biomédecine.