Pour vous accompagner au mieux, avant, pendant et après le parcours de l’assistance médicale à la procréation (AMP) ! 

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Prochain groupe de parole en visio :

Samedi 16 novembre 2024 à 10h

Je me pose des questions sur l'AMP...

Pourquoi je ne ressemble pas à papa et/ou à maman ?

Dans le cas d’un don de gamètes, l’enfant n’est pas génétiquement le fils ou la fille de l’un de ses parents ou même des deux (don d’embryon). Il est donc normal que l’enfant ne présente pas certains traits de ressemblance physique. (...)

Pourquoi n’ai-je pas été conçu comme les autres enfants ?

C’est une question assez récurrente et parfaitement légitime. Le recours à l’AMP est strictement encadré en France. (...)

Est-ce que je rencontrerai plus de difficultés que les autres enfants conçus « naturellement » ?

C’est une question également récurrente à laquelle aucune réponse claire et surtout définitive ne peut être apportée actuellement. En effet, les enfants issus des techniques d’AMP sont encore jeunes en majorité. Les enfants conçus par don de spermatozoïdes sont les plus âgés (...)

Ai-je besoin de connaître mes origines/mon donneur pour être heureux ?

Le terme d’origine pour les enfants conçus par AMP avec tiers donneur renvoie principalement au donneur tant au niveau symbolique (représentations) que sur un plan génétique. C’est une question qui amène aujourd’hui une pluralité de réponses de la part des enfants concernés. (...)

Comment vivre bien avec mon histoire ?

C’est une question à laquelle chaque enfant doit tenter de répondre personnellement à moins que ce dernier ne se la pose tout simplement pas. C’est généralement dans la période qui suit l’annonce du mode de conception que cette question surgit. (...)

Est-il possible de rencontrer mon donneur ?

Le principe de l’anonymat sur lequel repose la pratique de l’AMP en France et plus généralement du don (sang, organes, gamètes et embryons) fait obstacle à ce qu’un enfant puisse rencontrer son donneur. (...)

Que dois-je répondre au médecin quand il me pose des questions sur les maladies qui existent dans ma famille ?

La réponse devra naturellement tenir compte des antécédents du parent biologique (problèmes cardiaques, cancers, etc.) et mentionner l’absence d’informations du côté du donneur. (...)

Pour lire la suite, voir notre Foire aux questions

Le Forum de l’ADEDD

Actualités de l’association :

Prochains groupes de parole en visio

NOVEMBRE

Samedi 16 novembre 2024 de 10h à 12h

OCTOBRE

Samedi 12 octobre 2024 de 10h à 12h

JUIN

Samedi 22 juin 2024 de 10h à 12h

MAI

Samedi 4 mai 2024 de 10h30 à 12h30

Samedi 25 mai 2024 de 10h30 à 12h30

Enfants nés par PMA : le risque de cancer n’est pas plus élevé, selon une étude

Une étude publiée ce 3 mai 2024 écarte le sur-risque de cancer, tous types confondus, chez les individus nés par assistance médicale à la procréation, par rapport aux enfants conçus hors PMA. Une information rassurante pour les parents concernés. Lire la suite

Appel à manifestations d’intérêt pour un « Appui à l’information et à l’accompagnement psychologique dans le cadre de l’accès aux origines »

La dernière révision de la loi bioéthique d’août 2021 permet, depuis le 1er septembre 2022, aux personnes conçues par don de gamètes de demander à connaître l’identité du donneur, à condition d’avoir atteint la majorité.

Cette demande, pour les personnes conçues par don actuellement majeures, dans la mesure où leur donneur a nécessairement donné sous le régime de l’anonymat, est susceptible d’avoir une issue favorable ou non selon la décision du donneur.

Il est important de préciser que seuls les enfants conçus par don à compter du 1er septembre 2022 sont assurés d’avoir accès à cette information.

Afin de traiter ces demandes, une Commission d’accès des personnes nées d’une assistance médicale à la procréation aux données des tiers donneurs (CAPADD) a été créée.

CAPADD_Appel à manifestations d’intérêt_Contribution de l’ADEDD_Mars 2023

Les enfants nés d’une PMA avant la loi de bioéthique pourront-ils accéder à leurs origines ?

Les enfants nés d’une procréation médicalement assistée (PMA) avant le 1er septembre 2022 pourront faire une demande auprès de la Commission d’accès aux données non identifiantes et à l’identité du tiers donneur qui prendra contact avec le donneur. Il sera libre de donner son accord pour transmettre son identité.

Avant la loi bioéthique, tout don d’ovocytes et de spermatozoïdes était strictement gratuit et anonyme pendant toute la vie des donneurs (loi de 1994). Les enfants nés d’une PMA ne pouvaient pas accéder à l’identité du donneur, sauf en cas de « nécessité thérapeutique ».

Les donneurs non soumis aux dispositions de la loi bioéthique au moment de leur don pourront également se manifester spontanément à la commission pour consentir à la communication de leur identité aux enfants nés de leur don qui en feraient la demande.

Source : vie-publique.fr

Accès aux origines personnelles pour les enfants du don

La loi bioéthique du 2 août 2021 permet à un enfant né d’un don de gamètes ou d’embryons de connaître ses origines une fois majeur. À compter du 1er septembre 2022, date d’entrée en vigueur de ces nouvelles dispositions, tout donneur (d’ovocytes, de spermatozoïdes ou d’embryons) devra préalablement accepter que certaines informations personnelles soient conservées par l’Agence de la biomédecine :

  • identité du donneur (nom, prénom, date de naissance) ;
  • données non identifiantes (âge et état général au moment du don, situation familiale et professionnelle, caractéristiques physiques, pays de naissance, motivations du don).

Ces informations pourront être révélées à l’enfant qui naîtra de ce don à sa majorité, s’il en fait la demande.

Même si l’identité du donneur est dévoilée, aucune filiation légale ne pourra être établie entre le donneur et l’enfant né du don. Les parents de l’enfant demeurent « la femme ou le couple qui l’a désiré, qui ont réalisé la démarche d’assistance médicale à la procréation et qui l’ont vu naître », selon l’Agence de la biomédecine. De son côté, le donneur ne pourra pas être informé de l’identité de l’enfant.

Source : vie-publique.fr