LA CAMPAGNE 2016 : PÉDAGOGIE ET RECRUTEMENT POUR UN SUJET INTIME ET COMPLEXE
Donner des ovocytes ou des spermatozoïdes est le fruit d’une décision personnelle, mûrement réfléchie. Depuis 8 ans, la communication de l’Agence de la biomédecine a pour objectif de favoriser l’information et la réflexion, et d’accompagner les donneurs potentiels jusqu’au don.
Alors que ce sujet était méconnu en 2008 lors des premières campagnes de communication de l’Agence, sa connaissance a progressé : 33 % des Français se « déclarent prêts à faire un don d’ovocytes ou de spermatozoïdes »[3].
La nouvelle campagne 2016 poursuit ces objectifs d’information et de recrutement, à travers 3 axes :
- Mobiliser le premier jour de la campagne les 6 000 personnes qui ont manifesté leur intérêt pour ces dons lors des précédentes campagnes de communication. Elles recevront un e-mail d’informations personnalisées pour les inciter à réfléchir à nouveau et à concrétiser leur démarche.
- Informer largement par la radio, média de proximité, pour familiariser les donneurs potentiels avec ces dons en améliorant leurs connaissances.
- Inciter les donneurs potentiels à envisager le don d’ovocytes ou de spermatozoïdes, avec deux films d’animation, sur internet, montrant des situations de complicité propices aux discussions personnelles.
Ce dispositif fait converger les donneurs potentiels vers les deux sites d’information dondovocytes.fr et dondespermatozoides.fr, qui indiquent les coordonnées du centre de don le plus proche, répondent aux principales questions qu’un futur donneur peut se poser, et proposent de s’inscrire à un programme d’informations.
[1]Période de référence : 2010 > 2014. Pourquoi les dernières statistiques d’activité de l’Agence de la biomédecine datent-elles de 2014 ? Les résultats annuels d’activité d’AMP avec donneur doivent prendre en compte le délai de grossesse afin de pouvoir évaluer le nombre de grossesses et le nombre d’enfants nés grâce à cette technique, ainsi que le temps nécessaire pour chaque centre de don de rassembler et transmettre ces données à l’Agence de la biomédecine qui les consolide, soit un décalage de 2 ans.
[2]Ces derniers s’intègrent dans une dotation « MIG » (Mission d’Intérêt Général) destinée à couvrir les surcoûts non tarifés complétant ainsi le forfait spécifique.
[3]Enquête en ligne réalisée en décembre 2014 auprès d’un échantillon de 1 017 personnes âgées de 18 ans et plus, représentatif de la population française.
Posté le : 30 May 2016