Nos missions en cours et futures


  • Proposer un accompagnement personnalisé et/ou collectif à toutes les personnes concernées par l’assistance médicales à la procréation (AMP). Au regard du nombre d’associations dans ce domaine, il nous apparaît évident qu’une carence existe dans ce domaine. Les centres d’AMP ne sont actuellement pas en mesure de proposer un accompagnement adéquat notamment aux couples en parcours de don de gamètes ou d’embryons.

  • Penser et repenser l’AMP française afin de contenir un tourisme procréatif toujours plus important. Pour cela, nous apportons notre soutien aux campagnes de don gamètes et proposons des solutions pour une meilleure prise en charge du don d’ovocytes notamment. Un tel don devrait être mieux pris en charge pour inciter les femmes à s’engager dans cette démarche généreuse. En revanche, nous restons attachés au principe de gratuité du don et lui préférons le principe de défraiement complet.

  • Mettre en place avec des professionnels de santé (CECOS notamment) un « livret d’accompagnement » à l’image du carnet de santé pour les couples en parcours d’AMP avec ou sans tiers donneur. Ce livret permettrait aux couples de mieux appréhender le parcours de l’AMP (préparer les consultations, exposer les différents examens, etc.) et de faciliter les échanges avec les médecins, les psychologues ou les équipes médicales pluridisciplinaires.

  • Créer un livre pour les parents et les enfants issus d’un don de gamètes ou d’embryons en fournissant des clés pour annoncer le mode de conception notamment. Plusieurs enquêtes démontrent aujourd’hui que l’annonce du mode de conception est un enjeu particulièrement important pour que les personnes issues d’un don puissent vivre sereinement l’histoire de leur conception. Nous sommes globalement opposés au secret concernant le mode de conception.

  • Multiplier les groupes de parole dans plusieurs villes de France. Les groupes de parole proposés par les ADEDD rencontrent un grand succès. Les participants échangent entre eux sur des thématiques qui leur tiennent à cœur et se soutiennent mutuellement pour apprendre à vivre plus sereinement. Les groupes de parole rythment utilement le parcours parfois très long et souvent difficile de l’AMP. Les couples ont besoin de parler et d’exprimer leur peine mais aussi leur joie notamment quand l’entourage est peu présent ou compréhensif.

  • Contribuer à faire reconnaître l’infertilité comme un problème de santé publique. De nombreux couples ne comprennent pas l’origine de leur incapacité à procréer (en dehors des causes médicales). La dégradation de l’environnement notamment pour les personnes vivant en milieu urbain (qualité de l’air, présence de produits chimiques dans l’eau ou les aliments, etc.) est devenue une source d’inquiétude grandissante. En milieu rural, se pose la question des activités agricoles et des conséquences de l’emploi de pesticides. Enfin, la dégradation des conditions de travail avec notamment la question du stress est un autre facteur qu’il ne semble pas falloir négliger aussi bien en ce qui concerne la procréation naturelle que médicalement assistée.