Appel à contributions écrites.

Thème : l’accompagnement des enfants conçus par don, de leurs parents et des couples dans un parcours d’assistance médicale à la procréation (AMP).

L’ADEDD lance un appel à contributions auprès des enfants conçus par don, de leurs parents et des couples dans un parcours d’AMP.  Cette contribution peut prendre la forme : d’un témoignage, de recommandations/suggestions, d’un avis, d’un article, etc. L’objectif étant de donner un aperçu des attentes des différents intéressés aux professionnels de l’AMP. Vous pouvez signer ou non votre contribution.

L’accompagnement est pour nous indispensable afin que chacun puisse vivre sereinement le parcours parfois difficile de l’AMP. Cet accompagnement doit ensuite, si cela est nécessaire, se poursuivre au-delà de l’issue du parcours d’AMP pour les enfants conçus par don et leurs parents.

Merci de bien vouloir nous faire parvenir vos contributions avant le 4 avril 2011  :

– par voie postale : ADEDD, 23 rue Denfert Rochereau 69004 Lyon

– par Email : adedd@live.fr ou adedd-rennes@live.fr

Posté le : 13 Mar 2011

Un commentaire sur “Appel à contributions écrites.”

  1. Sophie Bauduceau - 14 avril 2011 - 12 h 48 min

    Je suis maman de 2 petits garçons de 3 et 5 ans nés par IAD.
    Lorsque nous nous sommes adressés au CECOS de Paris pour avoir un don nous savions que les délais pouvaient être longs, mais quand on a su qu’il fallait attendre 1 an 1/2 ça a été malgré tout très dur.
    Cette période était très douloureuse parce qu’il y avait beaucoup d’incertitudes.

    Pour réduire ce délais, nous avons demandé au grand frère de mon mari de faire un don. Je regrette un peu maintenant de l’avoir mis à contribution. Il est maintenant séparé de sa femme et je sais qu’il aurait souhaité avoir un troisième enfant.

    Pendant l’attente du don nous avons eu un rendez vous avec un psychiatre. L’entretien a tourné essentiellement autour de la question: « allez vous dire à votre enfant qu’il est issu d’une IAD »?
    Nous n’avions aucune visibilité sur les réelles conséquences de notre choix.
    Les conseils des médecins du cecos étaient en demi teinte avec au final une conclusion comme quoi personne ne savait ce qui était préférable parce qu’il n’y avait aucun retour des familles.

    Nous avons pris le parti d’en parler à nos enfants. Lorsque nous avons commencé nos démarches au cecos nous avons été beaucoup soutenu par les membres de notre famille qui ont donc tous été au courant de l’IAD. Il nous a semblé alors plus prudent d’en parler aussi à nos enfants afin d’éviter des révélations malencontreuses à l’adolescence.
    C’est cette réponse que nous avons faite au psychiatre qui nous a alors mis le doute en nous disant que le secret n’était pas toujours une mauvaise chose… Nous n’avons jamais su ce qu’il entendait par là et nous sommes repartis assez contrariés de ce RDV.

    Il y a un choix que nous n’avons pas eut à faire c’est sur l’anonymat du donneur. Sur le coup c’était très rassurant de savoir que le donneur ne pourrait pas surgir dans notre vie et détrôner notre autorité de parents. Mais quand on entend à la radio et à la télé la douleur des enfants (adultes) issus de dons et qui militent contre l’anonymat on a de quoi se poser des questions.
    Un an après la naissance de notre petit garçon, nous avons été à une conférence à Paris sur le sujet de l’AMP. L’assistance était surtout composée de couples aillant eut recours à l’ICSI le plus souvent sans donneur. J’ai été assez surprise de constater que l’une de leur grande inquiétude était que leur enfant puisse avoir des doutes sur ses origines biologiques en apprenant sa conception par ICSI! Transmettre ses gènes est donc loin d’être anecdotique pour beaucoup de gens…

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